Mon corps est fatigué
Les membres flagellés par le sang,
tout est mou, le sang est chaud,
le destin des veines gonflées.
Le sommeil aux yeux d’allumettes
les tempes résonnent, elles cognent,
les tocsins des églises sont faibles.
La sueur coulera les lendemains…
Son corps est fatigué.
Je l’aime, aux travers des éclairs,
ses orages abritent nos niches d’azur,
bras emmêlés ne cherchent pas la raison.
Les ressorts ondulent avec l’horizon,
les yeux dans le vague, des poissons,
offrande des écailles aux reflets d’argent.
La sueur coulera les lendemains…
Nos corps sont fatigués.
Cet amour aux figures lointaines,
des vents en pluie de larmes,
le temps avec ses guérisons.
Elle-même, l’amour ne crève pas,
protection pour l’oubli de soi-même,
notre aura au mitan des fontaines.
Diling dong dong diling fontaine…
Les corps sont cadencés.
Musique entendue protège le monde,
les mots sont en tempo pianissimo,
la vie va trop vite à reculons.
Rêves élevés sur des couches de mots,
dire je t’aime, pour quelle soit soi-même,
nos regards résistants à la puissance.
Nos corps sont fatigués
Parhal
Les membres flagellés par le sang,
tout est mou, le sang est chaud,
le destin des veines gonflées.
Le sommeil aux yeux d’allumettes
les tempes résonnent, elles cognent,
les tocsins des églises sont faibles.
La sueur coulera les lendemains…
Son corps est fatigué.
Je l’aime, aux travers des éclairs,
ses orages abritent nos niches d’azur,
bras emmêlés ne cherchent pas la raison.
Les ressorts ondulent avec l’horizon,
les yeux dans le vague, des poissons,
offrande des écailles aux reflets d’argent.
La sueur coulera les lendemains…
Nos corps sont fatigués.
Cet amour aux figures lointaines,
des vents en pluie de larmes,
le temps avec ses guérisons.
Elle-même, l’amour ne crève pas,
protection pour l’oubli de soi-même,
notre aura au mitan des fontaines.
Diling dong dong diling fontaine…
Les corps sont cadencés.
Musique entendue protège le monde,
les mots sont en tempo pianissimo,
la vie va trop vite à reculons.
Rêves élevés sur des couches de mots,
dire je t’aime, pour quelle soit soi-même,
nos regards résistants à la puissance.
Nos corps sont fatigués
Parhal
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire